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Maroc : La BAD table sur une croissance de 3,5% en 2024

Après 1,3% et 3,0% de croissance au Maroc en 2022 et 2023, le Royaume devrait enregistrer 3,5% de croissance en 2024 et 3,9% en 2025 selon le rapport « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » publié par la Banque Africaine de développement (BAD).

En Afrique du Nord, la croissance devrait rester stable à 3,9 % en 2024 avant de s’améliorer légèrement à 4,1 % en 2025. Plusieurs pays ont été affectés par des conditions météorologiques successives défavorables (sécheresse au Maroc et en Tunisie et inondations en Libye) ces dernières années.

Associée aux défis macroéconomiques en Égypte, la région a eu du mal à maintenir les progrès réalisés depuis la pandémie de Covid-19.

Le nouveau rapport de la BAD appelle à un optimisme prudent compte tenu des défis posés par les risques mondiaux et régionaux, à savoir la montée des tensions géopolitiques, l’augmentation des conflits régionaux et l’instabilité politique, qui pourraient perturber les flux de commerce et d’investissement et maintenir les pressions inflationnistes.

L’économiste en chef et vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement, Kevin Urama, a présenté les principales conclusions du rapport : « la croissance des économies africaines les plus performantes a bénéficié d’une série de facteurs, notamment la diminution de la dépendance à l’égard des matières premières grâce à la diversification économique, l’augmentation des investissements stratégiques dans les secteurs de croissance clés, la hausse de la consommation publique et privée, ainsi que des évolutions positives sur les principaux marchés d’exportation. », a-t-il détaillé.

« La croissance économique de l’Afrique devrait retrouver une vigueur modérée tant que l’économie mondiale résistera, que la désinflation se poursuivra, que les investissements dans les projets d’infrastructure resteront soutenus et que les progrès en matière de restructuration de la dette et d’assainissement budgétaire se poursuivront », a ajouté K. Urama.

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