Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, M. Younes Sekkouri, a annoncé à Meknès, l’intention du gouvernement de former plus de 50.000 apprentis d’ici 2026 à travers notamment la création de Centres de Formation par Apprentissage Intra-Entreprise (CFA-IE).
“Notre objectif de former plus de 50.000 apprentis d’ici 2026, à travers la création de nouveaux CFA-IE, le renforcement des partenariats avec les entreprises et l’adaptation des formations aux besoins du marché du travail,” a déclaré le ministre à la MAP en marge d’une visite à un CFA-IE à l’occasion du lancement officiel de l’année de formation professionnelle 2024-2025.
Dans ce sens, il a fait état du lancement au cours de ce mois d’une feuille de route comportant des mesures spécifiques à cette dynamique de l’apprentissage.
Selon le ministre, plus de 50 CFA-IE ont été créés, à ce jour, principalement dans les secteurs du textile, de l’automobile, du cuir et de l’hôtellerie, avec un taux d’insertion de plus de 80%”.
Il a souligné que l’apprentissage intra-entreprise est une solution gagnant-gagnant pour les jeunes, pour les entreprises et pour le pays tout entier.
Dans le même ordre d’idées, il a souligné l’engagement du gouvernement à soutenir la formation et le développement des compétences nécessaires à l’employabilité des jeunes à travers l’apprentissage intra-entreprise.
Le ministre a précisé que le développement de l’apprentissage intra-entreprise est une priorité absolue pour le gouvernement.
“Nous sommes convaincus que ce dispositif contribuera à réduire le chômage des jeunes, à améliorer la productivité des entreprises et à renforcer l’attractivité du Maroc pour les investissements étrangers”, a dit M. Sekkouri.
Le ministre a souligné que conformément aux Hautes Orientations Royales, le Département de la Formation Professionnelle a établi des partenariats avec de nombreuses entreprises pour créer ces Centres de Formation par Apprentissage Intra-Entreprise.
Selon lui, ce dispositif a pour objectif de développer les compétences des jeunes en adéquation avec les besoins des entreprises, facilitant ainsi leur insertion professionnelle tout en améliorant la compétitivité des entreprises.
Ces centres offrent aux jeunes une formation technique et pratique directement au sein des entreprises, un modèle qui s’avère particulièrement adapté aux jeunes n’ayant pas terminé leurs études, jusqu’au niveau baccalauréat, a expliqué M. Sekouri.
Il a noté que “c’est le profil typique des apprentis correspond aux NEET (ni en emploi, ni en études, ni en formation)”, a souligné M. Sekkouri, relevant que la coopération entre le ministère, le gouvernement et le secteur privé est “très solide” dans la mise en place de ce dispositif gagnant-gagnant.
“Les demandes du secteur privé doivent être satisfaites, sans quoi le recrutement ne peut se faire. Le secteur privé a tout intérêt à ce que cette coopération fonctionne”, a-t-il relevé.
L’apprentissage, qui allie 80% de pratique et 20% de théorie, est l’un des dispositifs les plus importants de cette collaboration, a-t-il détaillé.
“Lorsqu’il y a un salaire et un accompagnement, cela s’avère très efficace. Le taux d’insertion atteint 100% et le taux de rotation ne dépasse pas 2%”, s’est réjoui M. Sekkouri.
Le ministre a fait savoir que les budgets alloués par le gouvernement sont encourageants, mais les entreprises participent également de manière conséquente pour soutenir ce processus.